Ecophysiologie et diversité génétique de Faidherbia albida (Del.) A. Chev. (syn. Acacia albida Del.), un arbre à usages multiples d'Afrique semi-aride : fonctionnement hydrique et efficience d'utilisation de l'eau d'arbres adultes en parc agroforestier et de juvéniles en conditions semi-contrôlées / Olivier Roupsard ; sous la direction d'Erwin Dreyer et Hélène Joly.
Material type: TextLanguage: French Summary language: French Producer: 1997Description: 2 vol. (pagination multiple) ; 30 cmContent type:- 570.
Item type | Current library | Collection | Call number | Status | Date due | Barcode | |
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Thesis | French Institute of Pondicherry | IFP Ecology collection | FOR 0959 (Browse shelf(Opens below)) | Available | EC8158 |
Thèse de doctorat : Écophysiologie forestière : Nancy 1 : 1997
166 réf. bibliogr.
Faidherbia albida (Del.) A. Chev. (syn. Acacia albida, Del.) est un arbre à usages multiples de la famille des Legumineuses, très répandu en Afrique. Sa stratégie face à la sécheresse apparaît très originale : il est présent en zone semi-aride mais sa phénologie est inversée par rapport aux pluies : il débourre en fin de saison des pluies, fructifie et croît en cours de saison sèche, puis perd ses feuilles au début de la nouvelle saison des pluies. Son fonctionnement hydrique est très peu connu. Nous avons mené des suivis saisonniers du fonctionnement hydrique d'arbres adultes en parc agroforestier (Burkina Faso, Afrique de l'Ouest; 920 mm de pluies). Le potentiel hydrique de base est resté élevé tout au long de la saison sèche, indiquant que les arbres accédaient en permanence à des horizons de sol très bien pourvus en eau. Les racines descendaient jusqu'au voisinage de la nappe (-7 à -15 m selon les sites). La teneur isotopique en oxygène de l'eau du sol, de la nappe et de la sève brute indiquait que les arbres absorbaient essentiellement au voisinage de la nappe, sauf au moment des pluies, où ils opéraient un basculement vers la surface. Les arbres transpiraient intensément, notamment au début de la saison sèche (environ 400 litres par jour pour un arbre de 65 cm de diamètre, mesuré par une méthode de flux de sève). Mais la densité des tiges était faible, et la transpiration annuelle de la composante arbre des parcelles est restée inférieure à 5 % des pluies. Nous avons peu rencontré de variabilité du fonctionnement hydrique des arbres à l'intérieur du parc, bien que la profondeur des nappes ait été très différente. [...]
Publication autorisée par le jury
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